- NATIONS CUP
- Exploits et finish inattendu pour la première journée de compétition
- Séries 2020 Nations Cup - Finale régionale (EMEA)
- 22/11/2020
La pandémie nous a tous profondément touchés cette année. Alors que nous faisons de notre mieux pour gérer la crise, les événements sportifs reprennent lentement à travers le monde, malgré l'absence de public. Les FIA Gran Turismo Championships ne dérogent pas à la règle, avec une compétition au mois de novembre en visioconférence. Nous avons cependant découvert que malgré l'absence du public et de ses encouragements, les courses de cette édition des FIA GT Championships ont été tout aussi intenses et disputées que les précédentes.
Le format a été légèrement remanié pour 2020. La compétition est répartie en trois grandes régions : Amériques, Asie/Océanie et EMEA (Europe/Moyen-Orient/Afrique). Chacune d'elles réunit ses 12 meilleurs pilotes et quatre joueurs issus de l'étape supplémentaire, pour un total de 16 participants. Ils s'affronteront dans trois courses. Les huit meilleurs de la région EMEA accéderont à la finale mondiale. (Note : Seuls les quatre premiers se qualifieront sur le continent américain et trois autres représenteront la région Asie/Océanie. Le champion Takuma Miyazono (Japon) bénéficie quant à lui d'une invitation automatique. Les grilles de départ sont décidées au terme d'une manche qualificative de 10 minutes, au cours de laquelle des points sont attribués aux 10 meilleurs pilotes. Sans plus attendre, en piste !
Course 1
La première course des séries 2020 s'est jouée en sept tours sur l'Autodrome Lago Maggiore, au volant de Gr.3. Toutes les voitures partaient équipées de pneus durs (aucun changement pneumatique ni arrêt pour ravitailler). L'Italien Valerio Gallo (Williams_BRacer) dans la Honda NSX occupait la pole, le Français Baptiste Beauvois (PRIMA_Tsu Tsu) premier au classement, partait deuxième dans sa McLaren 650S. L'Espagnol Jose Serrano (PR1_JOSETE) guettait en troisième place dans son Audi LMS et le Néerlandais Rick Kevelham (HRG_RIK23) complétait le quarté de tête avec sa Renault Sport R.S. 01. La grille promettait de belles choses, les 15 meilleurs s'étant qualifiés à moins d'une seconde.
Avec un départ lancé, les pilotes pouvaient espérer s'élancer sans casse, abordant le premier virage en file indienne. Aucune attaque agressive ni manœuvre de dépassement pour l'instant, le temps pour les pneus de chauffer. Sentant ses Michelin prêts à en découdre au bout du premier tour, Coque López (Espagne) décidait d'ouvrir les hostilités. La Peugeot RCZ s'est écartée à l'extérieur de la Renault de Kevelham pour le dépasser, mais le Néerlandais s'est brillamment défendu. López allait toutefois persévérer et passer Kevelham dans le virage 1 du tour suivant pour s'installer en 4e position. L'Italien Giorgio Mangano (Williams_Gio) l'imitait quelques secondes plus tard, profitant d'une apparente baisse de régime de Kevelham peut-être due à la pression.
Laissant derrière eux la lutte de la 4e à la 6e place, les trois hommes de tête (Gallo, Beauvois et Serrano), s'échappaient du peloton. À la moitié de la course, l'ordre était donc Gallo, Beauvois, Serrano, López et Kevelham. Les choses sont devenues plus intéressantes dans le 5e tour, lorsque la Porsche 911 RSR de Mangano a pris la 5e place de Kevelham dans sa Renault. Alors que les pilotes atteignaient les 245 km/h sur la ligne droite, une bataille éclatait en milieu de peloton entre le Finlandais Marcus Kononen (maatu79), le Hongrois Adam Tapai (TRL_ADAM18), le Suédois Christian Malki (PR1_FIRE) et le Tchèque Nikita Moysov (ERM_Nick).
Dans le 6e tour, Moysov collait sa Ford GT au pare-chocs arrière de la Citroën GT de Tapai, qui allait brillamment se dégager et maintenir sa position. Pendant ce temps, Gallo et Beauvois avaient creusé l'écart et passé la ligne d'arrivée en vainqueurs, suivis des Espagnols Serrano puis López.
CLASSEMENT | PILOTE | TEMPS |
---|---|---|
1 |
|
13:44:352 |
2 |
|
+01.342 |
3 |
|
+04.808 |
4 |
|
+05.795 |
5 |
|
+06.261 |
6 |
|
+08.465 |
7 |
|
+08.924 |
8 |
|
+10.296 |
9 |
|
+10.673 |
10 |
|
+12.037 |
11 |
|
+12.733 |
12 |
|
+15.914 |
13 |
|
+16.303 |
14 |
|
+16.315 |
15 |
|
+19.228 |
16 |
|
+19.787 |
Course 2
Contrairement au format traditionnel, l'ordre de la grille ne dépendait pas de la course précédente, mais d'une autre session qualificative de 10 minutes. Les pilotes malchanceux de la première épreuve avaient donc encore toutes leurs chances de figurer en bonne place au départ de cette course de 10 tours sur l'Autodrome Nazional Monza (sans chicane), au volant de Gr.1. L'Italien Valerio Gallo et sa Peugeot 908 s'installaient en pole position pour la deuxième fois de la journée. Derrière lui, l'Espagnol Jose Serranoi et le Français Baptiste Beauvois.
Sur pneus durs Michelin, les voitures de course approchaient la ligne de départ en file indienne lorsque l'Audi R18 Hybrid de Serrano bondit sur la Peugeot de Gallo pour prendre la tête dès le drapeau vert. À 310 km/h sur la ligne droite, Coque López (Espagne) dans la Jaguar XJR-9 remontait rapidement de deux places (Nikita Moysov (République tchèque) et Marcin Świderek (Pologne)), pour s'installer en 5e position.
Au début du 2e tour, Gallo prenait la première place de Serrano et indiquait à tous qu'il était bien l'homme du jour. Dans le 3e tour, l'Italien Salvatore Maraglino sonnait la charge et remontait de la 11e à la 6e place, dépassant la McLaren VGT de Świderek. Ce dernier n'allait pas se laisser faire et reprenait sa 6e place au terme d'une lutte au sommet dans la Curva Grande.
Le 4e tour fut le théâtre d'une bataille en tête. Beauvois prenait la 2e place de Serrano, à déjà plus de 2 secondes derrière Gallo, qui menait la danse de main de maître au volant de sa Peugeot. De son côté, Serrano semblait avoir des soucis d'adhérence dans son hybride Audi, reculant encore d'une place après l'attaque du Hongrois Adam Tapai. Quel incroyable spectacle que cette Mazda 787B de 1991 qui dépassait l'Audi R18 Hybrid de 2012, de plus de 20 ans sa cadette. Bienvenue dans le monde de Gran Turismo Sport !